Racisme croissant des jeunes anglos contre le Français au centre-ville de Montréal.
Le sondage CROP commandité par L’Actualité est catastrophique mais peu surprenant : 74% des jeunes anglophones du Québec s’opposent aux dispositions centrales de la Loi 101, 77% voient d’un bon œil l’anglicisation de Montréal et un spectaculaire 79% croient qu’ils n’ont pas à contribuer à la vitalité de la langue française au Québec. Aurait-on voulu mieux illustrer le racisme croissant de la minorité anglophone du Québec qu’on aurait eu de la difficulté à le faire.
Fait intéressant : les positions des jeunes anglophones à l’égard du français sont beaucoup plus radicales et hostiles que celles des anglophones plus âgés. Oubliez la vieille madame de chez Eaton ou le Rhodésien de Westmount : le racisme et la haine anti-québécois se vivent maintenant en plein jour au cœur de quartiers historiquement populaires. Alors que leurs aînés semblent ressentir tout au moins une petite gêne à l’idée qu’on puisse mépriser les valeurs de la nation québécoise, les jeunes anglophones du Québec exposent leur haine du Québec français comme un étendard.
Quiconque connaît moindrement notre histoire ne devrait pas se surprendre d’une telle situation. Depuis des siècles, le racisme anti-québécois de cette minorité repue et satisfaite a constitué la toile de fond où se tramaient les vicissitudes de leur quotidien. En 1849, par exemple, ce sont ces mêmes suprématistes haineux qui ont mis le feu au parlement de Montréal parce que celui-ci voulait indemniser les agriculteurs victimes des troubles reliés à la Révolte des Patriotes. En 1900 après la victoire des Anglais dans la guerre des Boërs, les mêmes orangistes reliés à l’Université McGill ont commis une émeute, arrachant tout ce qui était le moindrement francophone, chantant le Rule Britannia et hissant l’Union Jack à l’Hôtel de Ville. En 1970, les mêmes racistes se félicitaient qu’on suspende la liberté de tout un peuple, qu’on emprisonne des poètes, des syndicalistes, des leaders étudiants, des politiciens.
Quiconque n’apprend pas de son passé est condamné à le revivre, dit l’adage. Qu’avons-nous appris, exactement, quand nous tolérons que des anglophones vivant ici continuent, en 2012, de mépriser nos valeurs fondamentales ? Qu’avons-nous appris quand nous acceptons de cohabiter avec des gens qui n’ont ni le désir de respecter nos lois, ni le désir de participer à notre existence et encore moins le désir de nous voir survivre en tant que collectivité ?
Nous n’avons rien appris parce que nous avons oublié que nous sommes un peuple en lutte. Nous agissons comme si nous étions souverains, mais pour l’anglophone qui vit ici nous ne sommes qu’une province, du latin pro victis qui signifie territoire des vaincus. Le jeune anglophone qui vit ici ne voit pas en nous une nation, mais une simple minorité canadienne ayant le culot de tenter d’imposer un aménagement linguistique comparable à ce qui se fait ailleurs dans le monde. Pire : cet anglophone est témoin de ceux des nôtres qui, profondément aliénés, contribuent à affaiblir la portée de notre langue.
Nous ne comprenons pas que le jeune anglophone n’a aucun désir de s’intégrer. Il voit notre langue et il voit une langue faible. Il regarde notre peuple et il voit un peuple vaincu. Pour lui, la Révolution tranquille ne constitue qu’une parenthèse dans l’histoire d’un peuple ne méritant que de disparaître en silence. Le français, la Loi 101, nos valeurs ? Rien à foutre. Jour après jour, il se nourrit des immondices haineuses publiées dans un torchon comme The Gazette. Il s’éduque dans une université surfinancée comme McGill. Il se fait soigner dans sa langue dans des hôpitaux surfinancés. Il voit un mégahôpital anglophone de près de 1,5 milliard de dollars s’ériger dans la cour Glen. Sa langue est maîtresse.
Pierre Falardeau disait que lorsqu’on se tient debout, on ne se fait pas aimer, mais on se fait appeler « monsieur ». Voilà notre problème. Nous avions appris à toute une génération d’anglophones à nous respecter. Or, depuis 1977, nous n’avons cessé d’édulcorer notre Loi 101, de réduire jusqu’à l’insignifiance la portée de notre aménagement linguistique, de faire le dos rond aux anglophones, de leur montrer patte blanche, de cochonner de bilinguisme tout ce que nous touchons. Nous nous croyons un peuple mature en paix avec sa minorité anglophone, mais nous oublions que cette minoritéquébécoise se considère comme une majorité canadienne et que celle-ci n’aura de paix que lorsque sa langue sera la seule valable sur tout ce continent.
Cette haine et ce racisme anti-québécois doivent servir à quelque chose : nous rappeler que l’objectif du peuple québécois ne doit pas être d’être aimé, mais d’être respecté. Nous n’avons pas à obtenir l’assentiment de notre minorité pour quelque décision que ce soit. Nous n’avons pas à continuer à tolérer le surfinancement de ses institutions ou le mépris de nos valeurs et de nos lois.
Nous avons le devoir d’agir avec force, vigueur, et d’imposer le respect à cette minorité de racistes non seulement en renforçant la Loi 101, mais également en mettant la hache dans les institutions permettant la transmission de leur mépris.
Article de Louis Préfontaine.
Cynthia a dit:
J’ai étudié à McGill… et 50% des gens dans mon programme étaient des Québécois francophones. Je travail dans un de ces hôpitaux que vous classifiez de « surfinancés ». Je tiens à préciser que ces hôpitaux ne sont pas hôpitaux « anglophones » mais bilingues. Les employés doivent parler l’anglais ET le français. Même si certains le parlent moins bien que les autres, j’ai vu des médecins et infirmières tenter de baraguiner du mieux qu’ils le pouvaient pour accommoder un patient francophone.
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Cynthia a dit:
Et oui, je suis une fière Québécoise. Ma première langue, c’est le français.
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Renee Edwardh a dit:
Quel texte plein de haine, M. Préfontaine vous m’apparaissez comme une personne qui vit dans le passé et aime attiser les flames linguistiques. J’ai été abasourdie par vos propros.
J’aimerais bien voir comment les questions de ce sondage, furent posées. Je vis en plein centre ville et ce que je vois et comprend est que souvent les anglos se font cracher dessus sans gêne. Combien de fois j’ai entendu » On est au Quebec içi. On parle français ». Je ressens la haine et l’anglophobie tout les jours mais pas du tout la francophobie.
La loi 101 n’a que divisé les citoyens et continue d’éloigner les entrepreneurs. La Police de la langue l’OQLF est la risée du monde entier dans plusieurs cas d’abus. Nou devons assouplir la loi 101 pas la ducir. Plus de 280,000 anglophones oont quitté le Québec, depuis 1971. Il nous faut remplacer ces payeurs de taxes qui nous quittent avec des immigrants qui nous coûtent très chers et n’ont pas toujours nos valeurs. Se met on le doigt dans l’oeil en chialant toujours contre la langue anglaise?
De s’assurer que les anglos ne quittent plus serait une très bonne idée moralement, socialement et économiquement pour le Québec. Malheureusement, l’exodus continue et avec PKP les choses s’amplifient. Pour les anglos c’est l’aspect identitaire qui les blesse que le Québec ‘essaye de prohiber leur langue maternelle presque partout et en plus de toujours être super actif pour leur enlever leur pays, ces deux aspects seraient fatal pour leur identité. C’est pour çela qu’ils quittent en grand nombre. Il ne veulent plus passer à travers un autre référendum, et je les comprend car moi mêe je pense à quitter et je suis franco de naissance.
Il y a de la place pour le bilinguisme à Montreal. Je vote pour que tout nos enfants soient bilingues et des citoyens du monde bientôt. Nous pouvons même commencer à la maternelle, car les langues s’apprennent très façilement en bas âge.
Arrêtez les guerres liguistiques de grâce! Faites de Montréal une ville officiellement bilingue, nous sommes en Amérique du Nord, ce n’est que logique et voyez les entreprises se jeter içi pour s’établir au Québec. Voyez notre économie s’épanouir et les citoyens heureux de vivre içi et d’être en harmonie avec l’un et l’autre. Les lois sur la langue sont prohibitives et malsaines. La langue des affaires c’est l’anglais. En effet la langue, n’est qu’un outil de communication en plus qu’identitaire, ce n’est pas une religion.
La promotion du français devrait se faire avec finesse pour que les gens veulent apprendre cette langue difficile, ce n’est pas en banissant l’anglais que le français fleurira. Il faut pour commencer s’assurer que nous les francos le parle correctement.
Le temps est venu d’assouplir la loi 101 et d’attirer les entrepreneurs avec un Montréal très bilingue en éclipsant les éternelles chicanes linguistiques qui durent depuis 35 ans. Il me semble que çela suffit M. Prefontaine, vos mots sont haineux.
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Roger tremblay a dit:
WOW… Je suis content, dans un hôpital de Montréal, on mérite de se faire barigouinner un français approximatif quand notre santé est en jeu!!!
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Maxime Nadeau a dit:
Je viens d’écrire un petit article sur l’indépendance du Québec. Je l’offre a la communauté faite en ce que vous voulez.
http://www.facebook.com/notes/maxime-nadeau/certitude-et-ind%C3%A9pandence-du-qu%C3%A9bec/467780106615106
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gilles thompson a dit:
Merci Maxime pour ce beau texte inspirant!
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Sylvain Léger a dit:
Je suis d’accord qu’il y a du racisme entre anglos et francos-québecois, malheureusement il y en a aussi de la part des francos, mais de toute façon le racisme ne serait jamais une raison pour plus de racisme, ce que cet article semble suggérer?
J’ai plusieurs amis anglophones, certains d’entre eux ont plus d’amis francophones qu’anglos. La plupart de ceux que je connais sont pour la séparation du Québec.
Mais surtout je voudrais souligner l’énorme et grandiose travail fait pour le printemps québecois par la seule équipe de journalistes et cameraman qui ait couvert une grande partie des manifs, grâce à qui les médias de masse ont été obligés de parler de la répression policière et de la grève étudiante (La plupart des bonnes images de la grève diffusées même sur TVA ou RC venaient d’eux), je veux parler bien sur de CUTV, Concordia University Television, une équipe majoritairement anglophone bien qu’ils diffusaient dans les 2 langues en alternance.
Occupons Montréal aussi a été en grande partie commencé et organisé par des anglophones, qui nous ont aidé et qui ont partagé leur expérience militante qui était éveillée plus que la nôtre.
Peut-être qu’il y aurait plus de respect si plus de gens, des 2 langues, se faisaient moins détestables.
J’avoue que ça serait le fun si plus d’anglais se forçaient plus le cul pour apprendre la français. Et oui, la loi 101 doit être défendue et même renforcie.
LOVE
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Renee Edwardh a dit:
Sylvain…Vous dites…se forcaient plus le cul?…Êtes vous au courant que 75% des anglos sont bilingues et que seulement 45% des francos le sont. En Amérique du Nord, c’est un peu bizarre d’après moi. Il nous faut des écoles bilingues à partir des garderies et arrêtons les guerres linguistiques, ça fait 35 ans que ca dure. Pourrait on penser à l’éducation et l’économie?
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Samuel Jacques a dit:
Wow… Ça me met en beau fusil de voir des gens cracher sur ma nation comme ça. Et dire qu’on a le pouvoir de nous prendre en main maintenant. Qu’est-ce qu’on attend?
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Samuel Tremblay a dit:
Qu’on se fasse totalement assimiler je suppose …
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Renee Edwardh a dit:
Je regrette la haine de ce texre de M. Préfontaine, qui entraine vers les guerres linguistiques.
J’aimerais bien voir comment les questions étaient posées. Je vis en plein centre ville et ce que je vois et comprend est que souvent les anglos se font cracher dessus sans gêne. Combien de fois j’ai entendu » On est au Quebec içi. On parle français ». Je ressens la haine et l’anglophobie tout les jours mais pas du tout la francophobie.
La loi 101 n’a que divisé les citoyens et continue d’éloigner les entrepreneurs. La Police de la langue l’OQLF est la risée du monde entier dans plusieurs cas d’abus. Nou devons assouplir la loi 101 pas la ducir. Plus de 280,000 anglophones oont quitté le Québec, depuis 1971. Il nous faut remplacer ces payeurs de taxes qui nous quittent avec des immigrants qui nous coûtent très chers et n’ont pas toujours nos valeurs. Se met on le doigt dans l’oeil en chialant toujours contre la langue anglaise?
De s’assurer que les anglos ne quittent plus serait une très bonne idée moralement,
socialement et économiquement pour le Québec. Malheureusement, l’exodus continue et avec PKP les choses s’amplifient. Pour les anglos c’est l’aspect identitaire qui les blesse que le Québec ‘essaye de prohiber leur langue maternelle presque partout et en plus de toujours être super actif pour leur enlever leur pays, ces deux aspects seraient fatal pour leur identité. C’est pour çela qu’ils quittent en grand nombre. Il ne veulent plus passer à travers un autre référendum, et je les comprend car moi mêe je pense à quitter et je suis franco de naissance.
Il y a de la place pour le bilinguisme à Montreal. Je vote pour que tout nos enfants soient bilingues et des citoyens du monde bientôt. Nous pouvons même commencer à la maternelle, car les langues s’apprennent très façilement en bas âge.
Arrêtez les guerres liguistiques de grâce! Faites de Montréal une ville officiellement bilingue, nous sommes en Amérique du Nord, ce n’est que logique et voyez les entreprises se jeter içi pour s’établir au Québec. Voyez notre économie s’épanouir et les citoyens heureux de vivre içi et d’être en harmonie avec l’un et l’autre. Les lois sur la langue sont prohibitives et malsaines. La langue des affaires c’est l’anglais. En effet la langue, n’est qu’un outil de communication en plus qu’identitaire, ce n’est pas une religion.
La promotion du français devrait se faire avec finesse pour que les gens veulent apprendre cette langue difficile, ce n’est pas en banissant l’anglais que le français fleurira. Il faut pour commencer s’assurer que nous les francos le parle correctement.
Le temps est venu d’assouplir la loi 101 et d’attirer les entrepreneurs avec un Montréal très bilingue en éclipsant les éternelles chicanes linguistiques qui durent depuis 35 ans.
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Julius thompson a dit:
A reblogué ceci sur MOLIÈRE – Centre-ville de Montréal.
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Renee Edwardh a dit:
Lisez mon commentaire plus haut.
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